Projets

Épaissir la ville par le haut

Surélever un bâtiment n’obéit à aucune règle générique : il y a autant de manières de faire qu’il y a d’immeubles à surélever. Chaque cas d’étude impose une réflexion spécifique : sur la morphologie du bâti, sur sa valeur patrimoniale, sur le contexte urbain. Faut-il prolonger l’écriture d’origine, dans une continuité presque imperceptible ? Ou, au contraire, assumer une nouvelle écriture, visible, autonome ? Mais au-delà de la méthode, il y a un geste urbain. Surélever, c’est écrire une strate supplémentaire dans une ville qui n’a jamais cessé de se transformer sur elle-même. Chaque étage ajouté est une couche d’histoire en plus, un prolongement du récit. C’est une manière d’habiter le temps, autant que l’espace. La ville ne s’étend plus. Elle s’épaissit.

Bolivar

Un ancien garage automobile transformé en hôtel et résidence étudiante

Tati Barbès

TATI ou la renaissance d’un monument ordinaire parisien

Poniatowski

Un projet de surélévation radical ouvert sur le bois de Vincennes

Henri Martin

Un appartement-atelier logé dans un toit haussmannien

Longchamp

Une surélévation qui prolonge subtilement l’écriture haussmannienne de l’existant

Saint Roch

Des bâtiments dolomitiques, inspirés par le minéral et le végétal